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| Communauté indo-canadienne Flambée de violence envers les femmes | | | | | Mise à jour le dimanche 5 novembre 2006, 11 h 14 . | |
La
violence contre les femmes a pris une ampleur inquiétante dans la
communauté indo-canadienne de la Colombie-Britannique. Trois
Indo-Canadiennes y ont été attaquées sauvagement dans les dernières
semaines.
Samedi, près d'un millier de personnes ont assisté aux
obsèques de Manjit Panghali, une femme enceinte assassinée il y a deux
semaines, dont le corps brûlé a été retrouvé sur le bord de la route.
Le
19 octobre dernier, le mari de Gurjeet Ghuman a tiré sur elle et a
ensuite retourné l'arme contre lui. Il est mort quelques instants plus
tard. Mme Ghuman a survécu à l'attaque.
Puis,
il y a quelques jours, la police retrouvait Navreet Waraich, poignardée
à mort dans le sous-sol de sa maison. Son mari a depuis été accusé de
meurtre non prémédité.
Le journaliste Harpreet Singh, animateur
à Radio India, estime que si la communauté indo-canadienne installée en
Colombie-Britannique semble plus violente qu'au Québec ou en Ontario,
c'est en raison de la provenance des citoyens. Les Indiens qui émigrent
dans la grande région de Vancouver viennent surtout de petits villages
où les traditions sont fortes et le niveau d'éducation moins élevé,
selon lui.
Wally Oppal, procureur général de la province, qui
est lui-même Indo-Canadien, déplore la mentalité qui dénigre les femmes
et encense les hommes, et ce, dès leur naissance. Pour la communauté,
changer la mentalité représente toutefois une tâche colossale.
Le
problème est tellement criant que les services d'assistance aux
victimes sont débordés. Dans certains cas, il y a même des listes
d'attentes de deux ans avant de pouvoir recevoir de l'aide.
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