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Livre d'or
Les Poilus vous annoncent
Les Poilus vous proposent le Conseils des ministres du jour
Conseil
des
Ministres
de ce
jour
Lundi 31 Août 1914
Les ministres se sont réunis hier soir
comme de coutume à quatre heures
à l'Elysée,sous la présidence
de Monsier Poincaré
ils se sont entretenus de la situation
diplomatique et militaire
Les Poilus rendent hommage à un des leurs
Aujourd'hui
Les Poilus
vous
présentent
Georges
Florus
Monzet
(1884-1931)
ce soldat fait partie de notre 5eme Régiment d'infanterie Coloniale
Les Poilus vous parlent des dernières nouvelles
Voici
Nos derniers communiqués officiels
Du
Dimanche
6 Septembre
1914
A notre aile gauche
l'ennemi paraît négliger Paris
pour poursuivre sa
tentative de mouvement débordant.
Il a atteint la Ferté-sous Jouarre
Dépassé Reims et descend
le long et à l'Ouest de l'Argonne.
Cette manoeuvre n'a pas plus atteint son but
aujourd'hui que les jours précédents.
A notre droite (Lorraine-Vosges)
on se bat toujours pied à pied
avec des alternatives diverses
Maubeuge
Violemment bombardée
resiste avec vigeur
Samedi 5septembre
3heures du soir
Armée de Paris
l'ennemi poursuivant son large
mouvement de conversion
continue de laisser
le camp retranché de
Paris sur sa droite
et de marcher dans
sa direction du Sud-Est
Les Poilus vous envoient une lettre du front
Aujourd'hui
C'est
le soldat
Albert Provot,
qui vous lit
sa lettre
«C’est demain le 29 juin, j’aurais 20 ans. Puisse Dieu m’accorder la grâce d ’en avoir 21.» Quand il rédige ces lignes à ces « chers parents », Albert Provot, jeune homme originaire de Saint-Fargeau, est englué dans les tranchées du Pas-de-Calais. Nous sommes en 1915.
Le 6 octobre suivant, il est tué lors d’une offensive des troupes françaises à Tahure, en Champagne. Son corps ne sera jamais retrouvé. Du 20 décembre 1914 au 2 octobre 1915, Albert Provot a entretenu une correspondance soutenue avec ses parents, Eugène et Juliette, domiciliés à Saint-Fargeau. Son père y tenait depuis 1905 la scierie du château, avec un cousin.
« Chers parents
. Je commence mon journal en vous déclarant que je raconterai mes aventures et impressions de caserne sans rien vous cacher ; par suite, vous lirez du beau et du laid […] », annonce, d’une belle écriture, Albert Provot, le 20 décembre 1914. Il sert alors à Béziers, où il a revêtu l’uniforme du 153e régiment d’infanterie.
Après cinq mois de formation, Albert s’apprête à gagner le front. Il est enthousiaste. « Hip, hip, hip, hourrah ! », s’exclame-t-il, le 11 mai 1915. Son régiment est envoyé dans le Pas-de-Calais, à la Targette, près de Neuville Saint-Vaast.
« Ce n’est plus une ville, c’est un cadavre »
Un mois plus tard, le ton n’est plus le même. « Hier, nous avons fait des tranchées en avant de Neuville, que nous avons traversé. Ce n’est plus une ville, c’est un cadavre, qui répand une odeur infecte, en étalant le squelette de ses solives sans tuiles », écrit-il le 12 juin 1915. « Il y avait dans les rues des cadavres français et allemands, d ’où l’odeur […] Je vous écrirai demain plus longuement car ce soir nous retournons creuser les tranchées. Je vous embrasse. Albert. »
Deux jours plus tard, le jeune poilu remercie ses parents pour leur « dernier colis contenant du lait condensé, du sucre, un biscuit de Savoie et du chocolat ». « En ce moment depuis que je suis sur le front nous n’avons qu’un repas par jour qu’on touche le soir vers 22 ou 23 heures et que nous mangeons au retour de travail de creuser les tranchées, vers 3 ou 4 heures du matin. »
Dessin à l’appui, il décrit l’abri qu’il s’est aménagé dans une tranchée creusée entre « deux prairies » dont il a « cueilli quelques fleurs pour vous envoyer ».
« Je commence à m’endurcir »
Albert Provot raconte la mort d’un soldat touché par un éclat d’obus « dans un boyau voisin du nôtre ». « Nous l’avons enterré à côté de notre boyau ; deux bouts de planche ont fait une croix, sur laquelle j’ai écrit et un autre a gravé en creux : Ernest Vagne , 146e d’infanterie, 72e compagnie, tué l e 1 2 j u i n 1915 […] ».
« Cela donne à réfléchir, mais je commence à m’endurcir, poursuit-il. Le canon, les balles, les blessés, me font déjà moins impression. Ce jour-là qui était un dimanche, nous avons fumé des cigares, marque maréchal Joffre, qu’on nous a distribués. Ils étaient doux et bons. »
Le 15 juin, le soldat fargeaulais rassure ses parents sur la solidité de son abri, secoué par la violente explosion d’un « obus de fort calibre ». « Nous ne craignons rien dedans », soutient-il, avant de s’épancher. « Néanmoins, comme lorsque je sors je puis être atteint et tué par un éclat d’obus, je veux par mesure de précaution vous dire que je vous remercie beaucoup de tout ce que vous avez fait pour moi pour m’élever, me donner de l’éducation et de l’instruction. »
« Si jamais j’ai le malheur de succomber... »
« Peut-être bien que je n’ai pas répondu à ce que vous attendiez de moi par suite de ma négligence et de ma paresse, reprend-il. Pardonnez le moi je vous en prie, ainsi que tout ce qui vous a fait de la peine par ma faute. Je serai plus tranquille après. Soyez convaincu que je fais mon devoir de bon Français et que je commettrai aucune lâcheté. Étant, ou plutôt espérant bien être en règle avec Dieu et les hommes, ce sera d’un cœur plus léger que j’affronterai le danger. »
« J’ai été bien prêt de la mort », leur confie-t-il quelques jours plus tard, après avoir essuyé une pluie d’obus avec ses compagnons. « Si jamais j’ai le malheur de succomber pendant cette guerre, faites dire des messes pour moi, je vous en prie […] On fait l’examen de conscience de toute sa vie, quand on est dans son trou à attendre que ça finisse et c’est ce qui vous fait faire un retour sur vous-même […]. »
2 octobre 1915, le jeune poilu conclut sa dernière carte postale ainsi : « Adieu chers parents, je vous embrasse tous affectueusement, votre fils qui vous aime.
Albert. »
Les Poilus vous envoient un carte postale
Aujourd'hui
Le Blog
de
la
Grande-Guerre
est
ouvert
Beaucoup de soldats ont été impliqué dans ce conflit.
Sans doute vos ancêtres
Ce site leur sera consacré.
Mes ancêtres, ils se multiplient en remontant le temps et s'évanouissent ensuite dans la nuit des temps. Avant de s'en aller, hélas à tout jamais et ils ont pleuré, dansé et ils se sont aimés. Ils ont connu des joies des drames et de souffrances. Ils ont manié la faux, le rouet ou l'épée. Restant pres de leur clocher ou bien roulant leur bosse. A travers les époques avec des empereurs, des présidents ou des rois, du pauvre journalier au riche paysan. Sans ce fil qu'ont tissé toutes ces génerations, je ne serais pas là. Oui se sont mes ancêtres ! Peut être les votres aussi ?
(extrait du poème de Annie Armand Nouvel)
Je recherche
le nom de vos ancêtres
leur destins, leur quotidiens
par
l'intermédiaire
de
ce
Blog
je souhaiterai entretenir un échange avec vous
pour être le messager de la paix
contactez moi
marie.rous13hotmail.com
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Les Poilus vous présentent l'Almanach du jour
Aujourd'hui
06 Septembre
1914
Nous sommes
Dimanche
Une relation officielle
de la grande victoire russe
sur les armées autrichiennes
Pour une offensive contre
le front Lublin-Kholm
les forces principales autrichiennes
se développent sur la ligne de bataille
Zavichost,Lanoff,Belgarad
Tomaschoff et Belz.
Anvers
est devenu le cauchemard des allemands
A Bruxelles
Les Allemands ont crée une officine
de faux journaux
En Angleterre
une seconde armée va être constituée
Les batailles en Galicie
les Autrichiens tentant une effort désespéré
sont encore battus
Ce que l'on demande
Comment incorporer
la classe dans le Nord?
Au sujet de l'appel
sous les drapeaux
de la Classe 1914
les jeunes soldats
appelés a faire partie du 1er et 2eme
corps d'armée.
c'est à dire a rejoindre leur régiment
dans le Nord et les départements limitrophes
Les Poilus vous présentent leurs Trésors d'Archives
travail de poilu ( encrier ) tranchée guerre 14-18 2 obus dopp.z 91 et dopp.z 92
médaille de Verdun
et son diplôme
notre gourde militaire
Les Poilus vous parlent de la pluie et du beau temps
Le temps
d'Aujourd'hui
Dimanche
6 Septembre
1914
En France
le temps va rester
nuageux et des averses sont
encore a craindre
dans toutes les régions
elles seront accompagnées d'eclairs et de tonnerre
mélangées parfoit de grêle.
Le temps présentera de belles
éclaircies
surtout dans l'Ouest,le Sud-Ouest
et le Midi
La température
elle restera moyennement
chaude,lourde,peu fraîche la nuit,pas trops élevée le jour.
Le vent
il se maintiendra modéré ou assez fort
du nord-est sur la Manche
faible ou modéré de direction
changeantes ou variables
en Bretagne,sur l'Océan et la Méditerranée
Les Poilus vous chuchotent un mot doux
Aujourd'hui
Ecoutez... on vous parle
René Viviani,
Président du Conseil des ministres.
Discours de clôture, séance du 4 août 1914.
.. Je salue enfin la France. Regardez-là telle qu'elle est : elle a le torse droit ; elle porte d'une main qui ne tremble pas le drapeau de l'espérance..."
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k129784k/f2.media
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