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Quiz

Avoir peur en avion, c'est normal. Voler 10 kilomètres au-dessus du sol, à bord d'un coffre d'acier (380 tonnes pour un Boeing 747) et franchir 1000 kilomètres chaque heure, n'est ni rationnel ni immédiatement compréhensible. Faute de réponse, l'angoisse s'installe, invente des scénarios fous : une passagère a refusé d'embarquer par crainte que l'avion placé en orbite ne puisse pas regagner la terre ... Voilà qui a conduit Air France à créer un stage antistress.
Dans une salle de classe, un authentique commandant de bord, secondé par un copilote et une hôtesse. Décollage immédiat pour une douzaine d'élèves. Mamie qui aimerait aller voir plus souvent ses enfants aux Etats-Unis. Commercial qui veut guérir du "syndrome des mains moites". Les pros prennent les commandes pour expliquer un vol : personnel navigant formé à toutes les procédures de sécurité, pilotes à haute compétence, appareils soigneusement contrôlés... Puis viennent les explications techniques. Enfin l'évidence : une année noire enregistre la mort d'un millier de passagers : c'est inférieur aux accidents d'ascenseur sur la planète. Six fois moins que les décès sur les routes de France.
L'équipage définit aussi les différentes catégories de passagers qui ont peur en avion. Les "Terriens" ne se sentent pas à l'aise que pied au sol. Les "Décideurs", incapables d'accepter qu'un autre soit aux commandes. Les "Anxieux", dopés par le mystère d'un avion en vol. Les "Marqués" dont le souvenir d'un accident (voiture, ski) ravive la mémoire. Ceux enfin, qui souffrent d'une pathologie terrestre : claustrophobes, casaniers, altiphobes ... Physiquement, cela de traduit par un apport de sucre dans l'organisme qui génère l'augmentation du rythme cardiaque et respiratoire, une sudation inopportune, un malaise général. Qui n'a, parole de navigant, aucune raison d'être. Selon Air France, 85 % des stagiaires repartent rassurés.