Imprimer cette page

Mercredi 25 octobre 2006 4:43 HAE

International

Mise à jour le mardi 24 octobre 2006 à 15 h 01
Envoyer à un amiImprimer

Guerre en Irak

Washington accuse la Syrie et l'Iran

Le chef d'état-major des forces américaines en Irak, George Casey et l'ambassadeur américain Zalmay Khalilzad

Photo: AFP/THAIER AL SUDANI

Le chef d'état-major des forces américaines en Irak, George Casey et l'ambassadeur américain Zalmay Khalilzad

À deux semaines des élections de mi-mandat aux États-Unis, des hauts responsables américains sont convaincus qu'un succès en Irak est toujours « possible », et ce, dans « un délai raisonnable ».

Pour l'ambassadeur américain en Irak, Zalmay Khalilzad, les forces irakiennes devraient être en mesure d'assurer leur propre sécurité d'ici 12 à 18 mois.

Pour ce faire, cependant, l'Iran et la Syrie devraient cesser d'apporter « leur aide à des groupes extrémistes » opérant en Irak, a expliqué l'ambassadeur lors d'un point de presse à Bagdad.

Un soldat américain surveille un carrefour de la capitale, Bagdad

Photo: AFP/AHMAD AL-RUBAYE

Un soldat américain surveille un carrefour de la capitale, Bagdad

Plusieurs hauts responsables de l'administration Bush ont maintes fois accusé la Syrie d'apporter son aide aux groupes armés sunnites. L'Iran, pour sa part, est réputé très proche de l'imam radical Moqtada Sadr, chef de file de la rébellion chiite.

Le chef d'état-major des forces américaines en Irak, George Casey, a lui aussi critiqué Damas et Téhéran, affirmant que les deux voisins sapent les efforts de Washington pour stabiliser l'Irak.

Les revers américains en Irak, considéré comme un véritable bourbier qui menace chaque jour davantage de sombrer dans la guerre civile, risquent de nuire considérablement aux républicains, à Washington.

Déjà, certains observateurs estiment que les élections américaines du 7 novembre pourraient se transformer en véritable référendum sur l'Irak.

L'aventure guerrière du président Bush lui est d'ailleurs vertement reprochée par plusieurs politiciens de son propre camp, telle la sénatrice républicaine Lindsey Graham. Elle soutenait récemment que « Les États-Unis sont au bord du chaos et le plan actuel ne fonctionne pas ».

Craignant d'être abandonné dans une position impossible, le vice-premier ministre irakien a exhorté le gouvernement américain et son allié britannique à « ne pas céder à la panique ».


En profondeur


Proche-Orient : la spirale de la haine

Proche-Orient : la spirale de la haine

L’escalade de la violence semble rendre de plus en plus improbable le règlement du plus ancien conflit de la planète.


Khartoum dit non à l’ONU

Khartoum dit non à l’ONU

Le Soudan rejette la résolution du Conseil de sécurité qui prévoit le déploiement de casques bleus au Darfour.


Émissions d'information