Je copie ci-dessous mon billet du 29 août dernier où je prévoyais de tester le même mode de cuisson mais avec une viande de bien moindre coût que le filet. Voilà qui est fait, un rôti de 1 kg dans la partie de la cuisse appelée “tendre de tranche”, en promotion dernièrement au supermarché pour environ 3,5 fois moins cher que le filet. Tout a été fait dans les règles ; viande bien marquée avec un oignon puis mise au four pour 1 h 30 à 85°, la température intérieure à la fin de la cuisson était de 62°, ne restait plus qu’à apprécier ! Dommage ! Pas tendre du tout, mais alors pas du tout, il me faut donc en déduire que la cuisson basse température n’anoblit pas une viande de médiocre qualité. Essai non transformé, tant pis, ça valait quand même la peine d’essayer. Peut-être le même morceau dans une boucherie traditionnelle serait-il meilleur ?  Je pense que je reprendrai un rôti dans le filet, moins souvent certes, mais j’aurai au moins la garantie d’une viande tendre et agréable à manger.   29 Août 2011 J’ai fini par me décider …. après avoir testé et approuvé les rôtis de viande blanche en cuisson au four à basse température, j’ai tenté le rosbif. Le résultat est plus que satisfaisant même si mon rosbif était à mon goût un peu trop cuit. Il y a peu d’explications précises sur le net pour ce type de cuisson alors je vous livre ma méthode. C’était un repas spécial, nous avions vraiment envie de nous faire plaisir et nous avons pris un rôti dans le filet d’1 kilo. C’est du filet me direz-vous, pas étonnant que ce soit tendre mais la prochaine fois je prendrai un morceau moins onéreux et je complèterai ce billet ; je suis à peu près certaine, avec ce mode de cuisson, de rendre tendre un rôti d’ordinaire plus coriace mais sans doute aussi plus goûteux. Dans une cocotte, faire revenir à feu vif  le rôti de toutes parts ainsi qu’un gros oignon coupé en morceaux. Enfourner, sans couvrir, à 85 ° pour 1h30 (j’avais mis 2 h et ça donne une viande presque à point. Après 1 heure de cuisson, sortir la cocotte, saler généreusement et poivrer le rôti de toutes parts et, si vous en avez, piquer un thermomètre à cœur. Le mien préconise 63° pour du bœuf saignant, je pense que 60° sont amplement suffisants. Déglacer la cocotte avec de l’eau chaude, les oignons sont confits, c’est délicieux.  Si on fait ce rosbif en hiver, il conviendra de le servir dans des assiettes chaudes évidemment. Pour l’accompagnement, c’est au choix, légumes verts pour faire léger ou frites pour se régaler jusqu’au bout